"Cette gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens doit se retrouver, se rassembler pour gouverner", a estimé la candidate, qui n'était pourtant pas du tout favorable à une primaire au sein du PS il y a quelques mois.
Alors que l'ensemble de la gauche plafonne à moins de 25% des intentions de vote, elle a estimé que de "très nombreux citoyens" voudraient y participer, "parce qu'ils souhaitent retrouver l'espoir".
"Continuer à exister"
"J'ai pris acte de cette situation. Je sais que si nous ne faisons pas ce rassemblement il n'y aura pas de possibilité pour cette gauche de continuer à exister dans notre pays", a-t-elle poursuivi, expliquant que pour sa part, elle portera "la vision d'une femme de gauche, social-démocrate, écologiste et qui a l'expérience de la gestion et du rassemblement".
À l'issue de cette primaire, "il faudra bien sûr faire campagne pour celui ou celle qui sera désignée, et je me conformerai à cette règle-là", a-t-elle expliqué.
La candidate n'avait pas souhaité ces dernières semaines, tout comme Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, participer à la primaire populaire, lancée par un mouvement citoyen.
Arnaud Monteboug, qui plafonne à 2%, a fait un peu plus tôt lui aussi un appel à se rassembler, en "offrant" sa candidature" à "un projet commun".
À gauche, sept candidats s'avancent pour l'heure sur la ligne de départ, si l'on retient seulement ceux qui ont une chance de rassembler les 500 parrainages : l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien Roussel, le chantre de la réindustrialisation Arnaud Montebourg, et les anticapitalistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
Dans la plupart des sondages, aucun ne dépasse les 10% des intentions de vote.