La première phase avait notamment permis l'installation de quatre cabines de téléconsultation (bientôt cinq), l'ouverture d'une première année de médecine à la rentrée prochaine sur le campus de l'université de Lyon 3 à Bourg-en-Bresse, ou encore le recrutement d'un médecin salarié (sur les quatre espérés).
Renforcement du salariat de médecins, mallettes de télémédecine
Parmi les axes de ce plan 2, le recrutement de six médecins salariés supplémentaires . Il y en aura donc 10 à terme pour renforcer l'offre de soins.
"On va aussi développer la téléconsultation de proximité", explique Martine Tabouret, la vice-présidente en charge de la démographie médicale au département de l'Ain, "avec l'expérimentation de mallettes de télémédecine qui permettront aux infirmiers d'aller à domicile pour faire les principales mesures nécessaires à un diagnostic et le médecin fera un diagnostic sans se déplacer", poursuit-elle.
"On va aussi travailler sur la médecine de spécialité : orl, pédiatrie, et dermatologie, avec les télécabines et éventuellement le recrutement de médecins spécialistes", enchaine Martine Tabouret.
Parmi les autres actions de ce plan 2 : le soutien de la formation d'infirmiers et assistants médicaux, le renforcement de l'offre de formation en médecine dans l'Ain, et la création un événement annuel favorisant le rayonnement de l'Ain auprès des médecins, internes et autres professionnels
Sur le recrutement de médecins salariés, la minorité pointe du doigt “la faiblesse de la démarche et de l'ambition”, mettant en avant l'exemple du département de la Saône-et-Loire qui a réussi à recruter une soixantaine de médecins.
De plus selon elle, "outre le salariat, c'est l'installation d'un cursus complet de faculté de médecins qui pourra à long terme résorber les problèmes de démographie médicale. C'est en ce sens qu'il faut travailler".
