Le réalisateur franco-polonais sera absent ce vendredi soir.
Toujours dans le viseur de la justice
Illustration de ce climat explosif, la cérémonie sera précédée par un rassemblement à l'appel d'associations féministes, dont #NousToutes et Osez le féminisme, pour protester contre les nombreuses nominations du film "J'accuse" de Roman Polanski.
Thriller historique sur l'Affaire Dreyfus, "J'accuse" figure parmi les principales oeuvres nommées pour ces récompenses annuelles du 7e Art français.
Une place de choix donnée à Roman Polanski, que les féministes et une partie de l'opinion publique jugent inacceptable en pleine ère post #MeToo, alors qu'il est visé depuis novembre par une nouvelle accusation de viol.
Le réalisateur de 86 ans est toujours poursuivi aussi par la justice américaine pour relations sexuelles illégales avec une mineure en 1977.
Des oeuvres régionales en lice
"J'ai perdu mon corps", fabriqué à Villeurbanne, espère décrocher une statuette dans la catégorie du meilleur film d'animation.
"Grâce à Dieu", film de François Ozon inspiré de l'affaire Preynat, concourt cette année dans huit catégories.
Enfin Alice Demoustier visera une récompense pour son rôle dans "Alice et le maire", une fiction tournée à Lyon où Fabrice Lucchini incarnait le maire de la Ville.