La crise sanitaire se prolongeant, le dispositif avait été reconduit plusieurs fois, dont la dernière en février jusqu'au 30 juin.
"Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants" et "d'accélérer l'utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires", selon Bercy.
"Aujourd'hui, ces deux causes se sont éteintes" et "le stock de tickets a été écoulé", les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022, constate le ministère.
"Déçu, mais pas surpris"
Didier Chenet, président du syndicat GNI (indépendants de l'hôtellerie restauration) s'est dit "déçu, mais pas surpris, dans la mesure où cette mesure était une aide temporaire mise en place dans le cadre de l'épidémie de Covid".
En revanche, il juge préoccupant le montant des commissions perçues par les opérateurs de ces titres et souhaite qu'il soit réduit.
Par ailleurs, le patron du syndicat patronal GNI estime "autrement plus important de discuter d'autres mesures permettant d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés (de l'hôtellerie-restauration, ndlr), pour renforcer l'attractivité de notre secteur face à nos difficultés à recruter", a-t-il déclaré.
"Nous souhaitons pouvoir faire des chèques pour aider les salariés de nos entreprises à régler leurs frais de transport, de crèche ou de logement, et que ces chèques soient défiscalisés", a-t-il précisé.