"Ce n'est pas parce que je fais un discours (mercredi midi) que les manifestations vont cesser. Ce discours va même susciter de nouvelles questions. Et c'est normal. Il y aura des questions et il y aura des débats dans l'hémicycle sur des sujets légitimes", a lancé le chef du gouvernement lors d'une réunion à huis clos, à la veille de dévoiler le projet du gouvernement sur cette réforme très contestée.
"Le seul intérêt de notre vocation, c'est de vivre des moments comme ça. Nous avons là la possibilité d'améliorer un des éléments essentiels du pacte social. C'est assez extraordinaire", a défendu Edouard Philippe, après avoir écouté des remontées du terrain des députés "marcheurs".