LYON : "LES GENS N'ONT PLUS LES MOYENS D'HABITER EN CENTRE-VILLE !"

Lundi 4 Novembre - 14:30

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Trois associations de locataires se sont rassemblées devant l'Hôtel de la Métropole de Lyon. - © Radio Scoop / Léa Duperrin
Ce lundi 4 novembre, des locataires et des représentants associatifs se sont retrouvés devant le siège de la Métropole de Lyon pour interpeller les élus et dénoncer la hausse des loyers.

Ce lundi, les élus de la Métropole étaient réunis pour la séance du Conseil. L'occasion pour les locataires rassemblés de se faire entendre auprès des élus et de faire passer leur message.

"Encadrer les loyers"



"Les gens se logent de plus en plus loin du centre-ville, ce qui les éloignent aussi des transports en commun, de l'emploi", regrette Isabelle Georges, présidente de la Confédération Syndicale des Familles à Lyon. "On demande aux élus de la Métropole de prendre des mesures concrètes pour encadrer les loyers et surtout, empêcher la spéculation immobilière."

Selon les trois associations (CNL, CLCV et CSF), des bailleurs privés achètent des logements pour les revendre "à des prix exorbitants."

Certains locataires dénoncent aussi la diminution prévue des Aides Personnalisées au Logement (APL) "qui ne sera absolument pas compensée par la baisse des loyers, malgré ce qui a pu être dit par le gouvernement" assure Salomé, jeune salariée.

"On se retrouve dans des situations dramatiques", ajoute Michel, président d'un comité de locataires lyonnais. "Il y a de plus en plus de familles qui sont en grandes difficultés financières et qui ne peuvent plus se permettre des loyers aussi chers."

Une prochaine réunion en janvier


Selon les associations qui s'appuient sur un chiffre de la Métropole, 75 500 familles sont en attente d'un logement social HLM. Une délégation a pu être reçue à l'Hôtel de la Métropole ce lundi midi. Une prochaine réunion est d'ores et déjà prévue dès le mois de janvier pour aborder le sujet plus en détail.

Les associations regrettent que "sur l'encadrement des loyers du parc privé, la Métropole ne souhaite pas le mettre en place et invoque d'autres solutions."