LYON : LE LYCÉE LA MARTINIÈRE - DUCHÈRE SOUS SURVEILLANCE POLICIÈRE RENFORCÉE

Jeudi 4 Mars - 05:20

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Le lycée La Martinière - Duchère à Lyon. - © Léa Duperrin / Radio SCOOP
Un mois après une série d'agressions aux abords du lycée La Martnière - Duchère dans le 9e arrondissement de Lyon, une réunion s'est tenue mercredi 3 mars en présence des parents d'élèves et des autorités locales pour renforcer la sécurité.

"Oui, il y a de l'inquiétude", confiait Thierry Suquet, préfet délégué à la sécurité en sortant de la réunion ce mercredi. Les service de l'État, de la Ville et de l'Éducation Nationale se sont mis autour de la table pour évoquer la situation encore tendue autour de l'établissement.

Des patrouilles de police renforcées


"Les parents nous disent attention, on a un bon lycée, on est content d'y envoyer nos enfants et aujourd'hui l'insécurité dont on parle lui porte préjudice", a poursuivi Thierry Suquet. Les patrouilles de policiers nationaux et municipaux ont été renforcées.

En fin d'année dernière, plusieurs incidents avaient éclaté à la fois dans le lycée mais aussi aux alentours à commencer par des agressions, y compris d'enseignants mais aussi des rackets. Début février, les élèves eux-mêmes avaient appelé au calme lors d'un rassemblement pacifique.

"Il n'y a pas de coup de baguette magique", a insisté Mohamed Chihi, adjoint à la sécurité à la Ville de Lyon. "Ce que nous pouvons faire, c'est continuer ce travail partenarial et renforcer la présence policière, ce que nous avons demandé et qui a été mis en place. Ce qui compte, ce sont les moments où les flux d'élèves sont les plus importants, les entrées et les sorties notamment. Tous les moments où les élèves se retrouvent sur la voie publique", a indiqué l'adjoint.

Thierry Suquet et Mohamed Chihi. © Radio SCOOP


Quant à l'encadrement au sein même du lycée, les choses n'avancent pas assez vite d'après Raphaël Arnault, Assistant d'Éducation (AED). "Il va y avoir un poste supplémentaire d'AED, mais il me semble que ce n'est que jusqu'au mois de juillet. Ce ne sont que des solutions à court-terme", regrette-t-il. Ils sont quatre AED au total dans l'établissement, qui compte 2.300 élèves.

Pour ce qui est des sept nouvelles caméras de vidéo-surveillance promises par la Région, même goût amer. "Le compte n'y est pas, c'est comme pour les patrouilles de police, nous ce que l'on demande c'est des moyens humain", conclut Raphaël Arnault.