Le gouvernement avait annoncé en mars son intention de créer un indicateur pour mesurer les écarts de salaires à partir de 2019 et pousser les entreprises à les réduire, avec la menace de sanctions financières à horizon 2022 pour les plus récalcitrantes.
La loi Avenir professionnel, votée à l'été, assigne aux employeurs un nouvel objectif de "suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes" et une obligation de transparence car ils devront désormais rendre publics ces écarts.
9% d'écart à travail égal
Mais le mécanisme pour les calculer se faisait attendre. La ministre du Travail avait confié en mai une mission à Sylvie Leyre, DRH France du groupe industriel Schneider Electric, pour en définir la "méthodologie", dont les conclusions étaient attendue initialement avant l'été.
Temps partiels subis, inégal accès aux postes à responsabilité, faible mixité de certains emplois: les femmes gagnent en moyenne 25% de moins que les hommes, tous postes confondus. A poste et âge équivalents, l'écart demeure à 9%.
L'annonce de cette présentation intervient le 6 novembre, journée symbolique où les femmes commencent à travailler "bénévolement", selon le calcul du collectif féministe Les Glorieuses.
Pour la troisième année consécutive, un appel à la mobilisation pour l'égalité salariale a été lancé sous le mot dièse #6novembre15H35.
Avec AFP