Ils se sont installés lundi matin pour peindre les 5 grandes fenêtres murées qui donnent sur la rue. Près de 20 mètres carrés chacun, sur lesquels s'exprimer.
On peut y découvrir un monstre immergé sous l'eau, un aigle avec un corps humain, ou des scènes plus abstraites.
Ce sont les graffeurs eux-mêmes qui ont demandé à intervenir sur le bâtiment, fermé depuis 1999, dans le cadre d'un projet mené par le festival des Trans'urbaines.
Les graffs resteront visibles jusqu'à ce que la Halle aux Blés soit réhabilitée. Ce qui n'est pas pour tout de suite : le Conseil Régional envisage de racheter le bâtiment pour y installer le Fonds Régional d'Art Contemporain, mais rien n'est signé pour l'instant.