400 jours de fermeture sans perspective
Mercredi 5 mai , ils se sont aussi entretenus avec le ministre délégué aux PME, Alain Griset, qui leur a promis de les fixer sur un calendrier le 15 juin prochain. Mais l'attente est difficilement tenable pour les professionnels du secteur.
"Le traitement que les discothèques subissent est ignoble. On parle de sociétés qui sont fermées depuis 400 jours et qui n'ont aucune perspectives d'avenir, c'est de la cruauté", s'indigne Thierry Fontaine, gérant de plusieurs établissements dans en Auvergne-Rhône-Alpes et président de l'UMIH nuit France.
"On autorise les concerts, mais pas nous..."
"On va autoriser les concerts à 5000 personnes debout. Dans ces concerts, on danse, on est collé-serré et on consomme de l'alcool. Finalement, on fait la même chose que dans les discothèques. Même constat pour les mariages. On ne comprend plus du tout. On pense qu'on est considéré comme un symbole, celui de la vie d'avant, et que tant qu'on est fermé, les Français feront attention..."
Thierry Fontaine espère que les différents recours aboutiront et que les discothèques pourront rouvrir le 30 juin. "C'est vital pour certains établissements" selon le patron de l'UMIH nuit.