ALLIER : APPEL AUX BÉNÉVOLES ET AUX DONS POUR AIDER LES RÉFUGIÉS UKRAINIENS

Jeudi 17 Mars - 05:00

Actualité

Des collectes pour l'Ukraine ont été organisées dans de nombreuses communes, comme ici dans le Puy-de-Dôme, à Châtel-Guyon. - © FB Châtel-Guyon
Les premières familles de réfugiés ukrainiens, chassées par la guerre, sont arrivées ce mardi 15 mars dans l'Allier. L'association ANEF 63, mandatée par la préfecture pour organiser leur accueil et leur accompagnement, lance un appel aux dons.

La solidarité s'organise dans les départements auvergnats. Comme dans le Puy-de-Dôme, le dispositif d'accueil des réfugiés ukrainiens se met en place dans le département de l'Allier. C'est l'association ANEF 63 qui a été mandatée par la préfecture pour organiser l'accueil et l'accompagnement des familles chassées par la guerre. Pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions, l'association lance un appel aux dons.

Des bénévoles et des dons financiers


Ce sont en fait deux appels qui ont été lancés par l'ANEF 63. Un pour mobiliser des bénévoles, l'autre pour obtenir des dons financiers.

"Le premier appel est un appel à bénévolat, parce que l'on sait que l'on va avoir besoin de forces vives. On va avoir besoin de bras, peut-être sur la durée. Dans un premier temps, les besoins sont principalement pour de l'interprétariat et de la traduction, avec des personnes qui parlent ukrainien et russe", explique Antoine Bouvet, chef de projet à l'ANEF 63.

Les personnes intéressées peuvent envoyer un mail à l'adresse entraideukraine-allier@anef63.org en précisant leurs coordonnées, leurs disponibilités et leurs compétences (interprétariat, logistique, cuisine, accueil…).



Le second appel concerne les dons financiers pour répondre aux besoins de première nécessité. "Cela sera peut-être pour acheter des couches, du matériel de puériculture, acheter à manger, pour de la téléphonie ou du transport", détaille Antoine Bouvet.



Impossible pour le moment de savoir combien de familles vont arriver et pendant combien de temps elles seront accompagnées, mais l'association se prépare à de la "gestion de crise" sur une longue période.