"Il existe aujourd'hui des raisons impératives de diminuer collectivement notre consommation de chair animale en France. Nous pensons que chaque personne peut faire un pas significatif dans ce sens", écrivent ces 500 artistes, scientifiques ou défenseurs de l'environnement dans une tribune publiée sur le site du Monde.
Certains sont déjà végétariens, mais d'autres s'engagent par ce texte à ne plus manger ni poisson ni viande tous les lundis de 2019.
L'environnement, la santé et l'éthique animal, principaux arguments des signataires
Parmi eux, des universitaires et des députés de la région Auvergne Rhône-Alpes. "Cet appel est une prise de conscience nécessaire. Nous n'avons pas besoin d'avoir tout cet apport en viande et ça a des impacts notamment sur notre environnement, sur notre santé également. La condition et le bien-être animal est également un sujet important à prendre en compte" , explique Olga Givernet, député LREM de l'Ain.
L'élue, interrogée par Radio Scoop, poursuit : "je ne souhaite pas avoir des pratiques radicales mais un pas qui va dans le bons sens est toujours important."
Avec notamment des affichages dans le métro parisien, la campagne pour un "lundi vert" est à l'initiative des chercheurs Laurent Bègue, psychologue social et directeur de la Maison des sciences de l'Homme Alpes, qui finance l'opération, et Nicolas Treich, de l'INRA.
Au-delà des 500 personnalités signataires, ils espèrent que 50.000 à 500.000 personnes iront s'engager sur le site www.lundi-vert.fr à ne plus manger ni poisson ni viande le lundi en 2019.
"Ce n'est pas la première fois qu'il y a ce genre d'appel, déjà il y a 15 ans il y avait eu Paul McCartney", note Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, s'étonnant de "voir des artistes, hommes ou femmes célèbres donner des leçons entre trois allers-retours entre Paris et New-York".
(avec AFP)