SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

VIOLENCES CONJUGALES : LA RÉALITÉ VIRTUELLE CONTRE LA RÉCIDIVE À LYON

Vendredi 24 Septembre - 11:30

Actualité


Casque de réalité virtuelle (image d'illustration) - © Illustration
"Se mettre à la place de la victime", une entreprise lyonnaise a été choisie par le ministère de la Justice pour expérimenter la réalité virtuelle contre la récidive, dans le cadre de violences conjugales.


La réalité virtuelle, pour "se mettre à la place de la victime": le ministère de la Justice lance une expérimentation pour lutter contre la récidive chez les hommes condamnés pour violence conjugale.

Un dispositif lyonnais


Le dispositif, déjà testé en Espagne, prévoit une "immersion totale" grâce à un casque de réalité virtuelle dans l'histoire d'une famille, divisée en sept séquences, sur plusieurs années.

Le spectateur se met tour à tour dans la peau de l'homme, de la femme, puis de leur enfant, dans différentes scènes de vie quotidienne. Le scénario a été élaboré en lien avec des experts spécialisés en violence conjugale pour aborder différentes thématiques: emprise, violence psychologique, violence physique...

"C'est une sorte de machine à empathie", qui permet de faire vivre les émotions ressenties par les victimes, et notamment "de faire comprendre la peur" à des hommes qui sont souvent dans le déni, explique Guillaume Clere, fondateur de la star-up Reverto à Lyon, qui a collaboré avec le ministère. Le coût de ce projet est de 117.000 euros.

Expérimentation à Lyon et dans deux autres villes dès octobre


L'expérimentation doit commencer début octobre et durer un an à Lyon, Meaux et Villepinte. À Lyon, dix hommes ont été volontaires pour tenter l'expérience destinée à ouvrir le dialogue.

Le projet sera évalué de manière indépendante, avant son éventuelle pérennisation. Il pourra également être utilisé comme outil pour former notamment magistrats et policiers à mieux appréhender les violences conjugales.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti présentera ce projet ce vendredi à la cour d'appel de Poitiers, où il se rend à l'occasion du premier anniversaire du déploiement des bracelets anti-rapprochements en France.