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SITUATION "TENDUE MAIS SOUS CONTRÔLE" DANS LES HÔPITAUX DE LA LOIRE

Lundi 26 Octobre - 07:14

Santé


Un test PCR - © Illustrations - Wikimedia Commons
L'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a assuré dimanche que la situation dans les hôpitaux de la Loire était "tendue" mais "sous contrôle".


"La situation est inquiétante, indiscutablement, et très tendue dans les hôpitaux mais nous la maîtrisons. Nous n'en sommes pas à appeler l'armée car nous faisons face", dit Jean-Yves Grall, le directeur général de l'ARS en Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans un courrier adressé jeudi à la préfète de la Loire Catherine Séguin, des maires de la vallée du Gier, dans le sud du département, ont demandé à l'État "l'installation de moyens sanitaires militaires pour pallier le manque de personnels soignants" dans la vingtaine de communes de ce territoire.

"Nous demandons à bénéficier d'une aide identique à celle qui a été apportée au printemps dernier à la région de Mulhouse au cœur de la crise: l'installation de moyens sanitaires militaires", écrivaient les 21 maires, réunis au sein du Syndicat intercommunal du Pays du Gier.

"Le recours à l'armée n'est pas d'actualité"


"Je comprends l'inquiétude de ces élus, qui réagissent à l'aune de l'augmentation actuelle. Elle est justifiée. Pour autant, le recours à l'armée n'est pas du tout d'actualité aujourd'hui. On n'en est pas là", insiste le directeur général de l'ARS.

"Nous avons mis en place une organisation territoriale portée par le CHU de Saint-Étienne en notre nom, pour réunir l'ensemble des établissements privés et publics dans la prise en charge de cette vague", ajoute le Dr Grall.

"L'idée, c'est d'être dans une adaptation permanente pour avoir un coup d'avance et garder de l'air dans chaque établissement", selon lui.

Outre une augmentation des lits de réanimation et une "déprogrammation totale sur l'ensemble de la région des activités non-urgentes", des transferts intra et extra régionaux de patients atteints du Covid ont débuté et seront à nouveau réalisés durant la semaine à venir, notamment vers la région Nouvelle Aquitaine et vers la région Pays de la Loire.

"Nous ne souhaitons pas attendre que le système soit saturé pour nous préoccuper des solutions", assure Jean-Yves Grall. "Nous prendrons d'autres dispositions si cela s'avère nécessaire".