"On a besoin de ces regards croisés"
Parmi les citoyens participant, âgés de plus de 16 ans, six ont été tirés au sort. Les autres ont été adressés par des centres sociaux de la ville, sur la base du volontariat. Impossible d'être dans la parfaite représentativité assurent les élus, qui parlent plutôt de "diversité" : des jeunes et des moins jeunes, des femmes et des hommes, de différentes professions.
"Il n'y pas d'échec de la participation des habitants. Il y a un échec de ce que les élus proposent au débat public", insiste le maire Cédric Van Styvendael. "La sécurité, c'est une question complexe et c'est pour cela qu'on a besoin de ces regards croisés."
L'élu socialiste l'assure, cette convention se veut complémentaire à l'action politique de la mairie, qui se réunit d'ailleurs tous les deux mois avec la préfecture du Rhône pour faire le point sur les sujets de sécurité.
Des propositions pourront être votées en Conseil municipal
"Il sera question du trafic de drogue, des tirs de mortier et des rodéos. Mais la sécurité, c'est aussi la sécurité routière, les agressions. Ce ne sont pas des problèmes majeurs à Villeurbanne, mais ils existent", poursuit le maire.
À l'issue de la convention citoyenne, des propositions seront formulées et présentées au cours de l'été aux habitants via la plateforme Participez.villeurbanne.fr Le Conseil municipal se prononcera aussi sur les différentes propositions à la rentrée. Certaines seront retenues, d'autres non, "mais on expliquera pourquoi", ajoute Cédric Van Styvendael.
Les médias et les élus de l'opposition sont également invités à assister à la restitution de la convention dimanche après-midi.
