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SAINT-ÉTIENNE : LE SERVICE PSYCHIATRIE DU CHU EN GRÈVE DEPUIS 2 SEMAINES

Mardi 25 Septembre - 06:00

Actualité


Le CHU de Saint-Etienne - © Anthony Perrel
Six mois après le rapport accablant du contrôleur général des lieux de privation de liberté, la situation n'a, a priori, pas évolué. Du moins, pas assez, selon le personnel soignant qui veut alerter la population.


"Traitements inhumains", "attente bien trop longue aux urgences"...En mars dernier, un rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, a mis en lumière de nombreux dysfonctionnements au service psychiatrie de l'hôpital Nord de Saint-Étienne.

Des soignants réunis en collectif


Un ras-le-bol que dénonce aujourd'hui le collectif, « Psy cause ». Créé après la publication du rapport, il regroupe plusieurs employés de l'hôpital Nord, principalement issus du pôle psychiatrie. Ils ont débuté une grève le jeudi 13 septembre et vendredi dernier, ils étaient une petite centaine à manifester à la foire de Saint-Étienne. L'objectif : alerter les Stéphanois sur cette situation.

une centaine d'employés du CHU ont manifesté vendredi à la Foire © Radio Scoop


"J'ai l'impression d'être un distributeur de médicaments"


Julie Colombet est infirmière en psychiatrie et membre de la « Psy cause », "il y a quelques petites choses qui ont été mises en place. Depuis cet été, on n'a plus de patients dans les bureaux médicaux ou dans des chambres simples qui avaient été dédoublées, mais ça ne suffit pas", souligne l'infirmière.

"Sur un peu plus d'un an, nous avons perdus 18 médecins dans le service psychiatrie. On ne peut plus faire de médiations thérapeutiques, ce sont des soins qui passent par des activités. J'ai l'impression d'être devenue un distributeur de médicaments. On n'a plus assez de temps pour les patients. Donc ils quittent l'hôpital trop tôt... mais ils reviennent très vite. Ce n'est pas comme ça que je vois mon travail", déplore-t-elle.

Le préavis de grève court jusqu'au 29 septembre.

De son côté, le CHU nous a précisé qu'une demande de permis de construire avait été déposée pour réaménager les locaux des urgences, notamment en psychiatrie. Début des travaux espéré au printemps 2019.