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SAINT-ÉTIENNE : AGRESSION D'UNE SURVEILLANTE DE PRISON À LA TALAUDIÈRE

Mardi 13 Avril - 16:35

Actualité


La maison d'arrêt de la Talaudière - © Anthony Perrel
Une surveillante du centre pénitentiaire de La Talaudière (Loire) a été agressée ce mardi 13 avril, matin, par un détenu d'une trentaine d'années qui a été placé en garde à vue


Ce mardi 13 avril, matin, une surveillante du centre pénitentiaire de La Talaudière, dans la Loire, a été agressée par un détenu, a révélé le parquet de Saint-Étienne.

La victime, âgée de 53 ans, "a été conduite au CHU d'où elle vient de ressortir pour être entendue par le service de police en charge de l'enquête ordonnée par le parquet de Saint-Étienne" a déclaré à l'AFP Stéphane Scotto, le directeur interrégional des services pénitentiaires de Lyon, qui s'est rendu sur place. Elle s'est vue prescrire 7 jours d'ITT (interruption totale de travail).



"Le détenu lui a jeté de la javel à la figure, puis lui a porté un coup de poing à la figure, avant de lui enfoncer les doigts dans les yeux et d'essayer de la mordre au cou, tout comme il a mordu un de nos collègues à un mollet", a pour sa part indiqué le représentant Ufap-Unsa du centre pénitentiaire près de Saint-Étienne, Stéphane Perrot.

Plusieurs autres surveillants venus secourir leur collègue agressée étaient, selon lui, susceptibles d'avoir été légèrement blessés au cours de leur intervention.

Des détenus mécontents


Le 3 avril, plusieurs dizaines de détenus avaient refusé de quitter la cour de promenade et de réintégrer leur cellule. Ils réclamaient notamment "plus de consoles de jeux, la suppression des plexiglass au parloir et davantage de nourriture à la cantine", a précisé la même source.

"Dans ce contexte de tension, l'équipe du matin a refusé de prendre son service", a ajouté le représentant syndical, soulignant que deux sections de l'Équipe régionale d'intervention et de sécurité (Eris) ont été envoyées en renfort.

Selon Stéphane Perrot, l'administration pénitentiaire a accepté de transférer prochainement dans d'autres prisons quatre détenus dont le comportement pose problème, comme elle l'a déjà fait ces derniers jours après la rébellion du 3 avril.