Des places supplémentaires pourront être mobilisées
La majorité de cet hébergement hivernal (1.038 places d'ici mi-décembre) concerne les structures d'hébergement, les hôtels. En cas de déclenchement du plan grand froid, 320 places supplémentaires seront mobilisées notamment dans des gymnases à Lyon, Oullins, Caluire-et-Cuire et Meyzieu.
La Maison de la Veille Sociale recense à ce jour 1.448 personnes à la rue ou hébergées dans un squat. En novembre, les appels au 115 ont légèrement diminué.
"Nous pouvons couvrir les besoins actuels, et s'il y a des demandes qui s'ajoutent comme on peut s'y attendre, nous mobiliserons des places supplémentaires", a indiqué Christelle Bonnet, directrice départementale de la cohésion sociale. "Il faut savoir que 504 personnes se sont maintenues dans l'ancien plan de renfort hivernal, n'ayant pas trouvé de projet d'insertion."
Lors du premier confinement, 534 places avaient déjà été ouvertes sur le département. Certaines ont pu être conservées, d'autres lieux ont également été réquisitionnés. Cette année, le plan hivernal, qui permet aussi le renforcement des maraude, a été activé dès la mi-octobre.
Les bénévoles toujours recherchés
La politique d'hébergement de l'État mobilise en 2020, dans le Rhône et la Métropole de Lyon, une enveloppe de plus de 73 millions d'euros, dont 21 millions d'euros dédiés à la mise à l'abri en période exceptionnelle (renfort hivernal et crise sanitaire).
Le centre d'hébergement de Belleville qui permet à des personnes sans-abri testées positives à la Covid-19 de s'isoler et de bénéficier d'un suivi médical continue de fonctionner.
Dans le cadre de la crise sanitaire, une nouvelle distribution de 1,5 millions de masques est en cours auprès des associations. Près de 2 millions de masques avaient déjà été distribués à une quarantaine d'associations pendant la première vague.
"Je tiens vraiment à saluer le travail des collectivités et des associations sur le terrain", a insisté le sous-préfet Clément Vivès. "Pendant le premier confinement, il y a eu une hausse du nombre de bénévoles ce qui est moins vrai aujourd'hui car beaucoup de gens travaillent", poursuit-il, invitant les volontaires à se rendre sur le site "réserve civique" mis en place pendant le confinement.
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