SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

RENTRÉE 2021 : LE COÛT DE LA VIE ÉTUDIANTE RESTE ÉLEVÉ

Lundi 16 Aout - 12:00

Actualité


Un étudiant - illustration - © DR
Chaque été, plusieurs organisations étudiantes publient leur rapport sur le coût de la vie étudiante à l'approche de la rentrée universitaire. Un chiffre en légère hausse cette année, avec les conséquences de la crise sanitaire.


2.392 euros. C'est le coût moyen de la rentrée 2021 pour les étudiants non boursiers, d'après les calculs effectués par la FAGE. La Fédération des Associations Générales Etudiantes qui regroupe plusieurs associations à travers la France fait état d'une augmentation de 1,32% par rapport à l'année 2020.

Le frais de la vie courante toujours élevés


La FAGE distingue d'une part les frais de la vie courante "mensuels et récurrents" tels que le loyer et charges locatives, l'alimentation, les loisirs, les transports, la téléphonie et internet ou encore l'achat de vêtements et de produits d'hygiène. Le total s'élève à 1.197 euros, soit une augmentation de 0,28% par rapport à l'année 2020.

La fédération se penche aussi sur les frais spécifiques de rentrée, qui s'élèvent à 1.164 euros, soit une diminution de 0,31% par rapport à l'année 2020. Ces frais regroupent l'inscription à l'université, les cotisations éventuelles, les assurances et le matériel pédagogique.

De nouvelles dépenses sont mentionnées, à commencer par l'achat de masques pour se protéger du Covid. Le contexte sanitaire est bien sûr évoqué dans le rapport, avec pour de nombreux étudiants la perte d'un travail et le recours à l'aide alimentaire.

"La crise sanitaire qui atteint la France depuis mars 2020, rapidement devenue sociale et économique, a eu comme conséquence l'exacerbation des problématiques préexistantes et n'a finalement fait que grossir le trait d'une réalité déjà bien installée et dont peu se préoccupaient", regrette la FAGE dans son rapport.

Améliorer l'accès aux aides sociales


Plusieurs pistes sont évoquées par la fédération pour tenter d'améliorer la situation, notamment la mise en place d'un guichet unique des aides et dispositifs sociaux étudiants avec l'objectif "d'agir face au taux important de non-recours, où l'étudiant·e pourrait retrouver l'ensemble des aides qu'il ou elle peut percevoir."

Il est aussi question d'une réforme des bourses sur critères sociaux, dont le mode de calcul est jugé "discriminant" vis-à-vis de certaines catégories sociales exclues du dispositif et faisant pourtant face à des difficultés financières.

Enfin, malgré la baisse du coût des mutuelles étudiantes, la FAGE relève que, "un an après la crise sanitaire, deux étudiants sur cinq ont renoncé à des soins depuis mars 2020 (40%), avant tout pour des raisons financières." La fédération propose notamment d'améliorer l'offre de soin sur les campus universitaires et le remboursement des consultations chez le psychologue pour toute la population.

La récurrente problématique du coût du loyer pour les étudiants est également analysée, ville par ville :

Le prix des loyers ville par ville. © La FAGE.



L'UNEF de son côté publie également un rapport sur le sujet, revenant plus généralement sur l'évolution du coût de la vie étudiante depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. Une analyse qui prend en compte l'impact des différentes réformes mises en place sur leur quotidien.

Le syndicat étudiant déplore ainsi une perte 40 euros par an en aides directes pour les étudiants depuis l'élection du chef de l'Etat et dans le même temps, une hausse de 10,72% du coût de la vie étudiante depuis le début du quinquennat.