Quel est votre projet pour la région ?
C'est déjà d'unir cette région, de lui donner une dynamique avec une prise de conscience qu'elle est une région. C'est pour ça que j'insiste sur le nom de notre liste Auralp. Nous sommes des auralpines et auralpins qui pouvons travailler ensemble pour développer économiquement la région et répartir équitablement la valeur générée.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?
Il y a deux grands axes. Premièrement, la formation. C'est-à-dire, s'assurer qu'on puisse devenir la région apprenante la plus importante d'Europe et continuer à former des gens dans différents secteurs.
Deuxièmement, c'est le civisme, avec une mesure forte. Que dès 2023, les jeunes de 16 ans puissent participer au Service National Universel dans des formes à définir avec eux, pas sous forme d'obligation mais d'incitation, et réussir à convaincre ces jeunes qu'il y a une autre manière de se respecter.
Quels sont vos atouts ?
Je crois que mon principal atout c'est de ne pas être dans la logique politique alternative depuis des siècles. J'ai 40 ans d'entreprise, et 4 ans en politique. Mon atout, c'est d'être près des gens.
Ma touche, c'est une touche très concrète, d'être direct, parfois trop, et d'être sincère.
Quel est votre objectif ?
L'objectif, c'est clairement de gagner. Je n'ai jamais commencé une compétition sans essayer de la gagner. Ce n'est pas gagner pour moi, mais pour l'équipe de femmes et d'hommes que je représente, pour qu'elle soit au service de la région et qu'elle relance la région. .
Quel regard portez-vous sur le bilan de Laurent Wauquiez à la tête de la région ?
Si on regarde le bilan, la région est bien administrée, mais ce n'est pas suffisant en terme d'accompagnement et d'encouragement à cette dynamique économique que mérite cette région. Moi, j'ai envie d'une région qui vibre, qui pulse, et qui aille plus loin dans toutes ses ambitions.