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PROFESSEUR DÉCAPITÉ: LE GOUVERNEMENT PROMET DES RÉPONSES RAPIDES

Lundi 19 Octobre - 06:57

France


Emmanuel Macron - 14 octobre 2020 - © Capture d'écran France 2
Emmanuel Macron et son gouvernement ont promis des réponses politiques "à court et moyen terme" après l'assassinat du professeur Samuel Paty.


Le président de la République l'a martelé lors d'un Conseil de défense: "La peur va changer de camp" et "les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles dans notre pays", a rapporté l'Elysée.

A l'issue de 2H30 de réunion dans la soirée avec Jean Castex, cinq ministres ainsi que le procureur anti-terroriste Jean-François Richard, le président a annoncé un "plan d'action" dès cette semaine contre "les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés" et qui propagent des appels à la haine et à la violence pouvant encourager les attentats.

Répondre à l'inquiétude des profs


"Mesures appropriées" après contrôle de certaines associations, en attendant le projet de loi contre l'islam radical qui pourrait être "enrichi", "procédures" menées dès lundi contre les auteurs de 80 messages de soutiens à l'agresseur de Samuel Paty font partie des mesures prises dans un premier temps.

Parallèlement, le gouvernement espère répondre aux inquiétudes d'une communauté éducative fortement secouée en renforçant la sécurité des établissements scolaires à la rentrée après les vacances d'automne.

11 personnes en garde à vue


En attendant, l'émotion provoquée par cet assassinat dans les Yvelines ne faiblit pas: 12 000 personnes se sont rassemblées dimanche à Lyon comme partout en France, en hommage à M. Paty.

D'autres rassemblements se sont tenus à Marseille, Strasbourg, Lille, Marseille et Montpellier.

L'enquête poursuit son cours, avec une onzième personne, issue de l'entourage de l'assassin présumé, placée dimanche matin en garde à vue, selon une source judiciaire.

Les parents, qui ont obtenu l'asile politique en France il y a dix ans, le grand-père et le petit-frère du tueur, ainsi que des membres de son entourage proche ont été interpellés dès vendredi soir par les policiers et se trouvaient toujours en garde à vue dimanche.

Le père d'une élève de la victime et un militant islamiste très actif connu de la police, Abdelhakim Sefrioui, ont eux aussi été arrêtés et étaient toujours interrogés depuis samedi.

Les enquêteurs cherchent désormais à identifier d'éventuels liens entre ces deux hommes et le tueur. A-t-il été "piloté" ou a-t-il de lui-même décidé de s'en prendre au professeur ?