Les enquêteurs antiterroristes, qui recherchent d'éventuelles complicités, s'intéressent notamment à des messages échangés sur WhatsApp entre ce père de famille et l'assaillant, Abdoullakh Anzorov, un réfugié d'origine russe tchétchène de 18 ans.
Le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, qui avait accompagné ce parent d'élève dans sa mobilisation, sera également présenté à un juge mercredi.
9 gardes à vue levées
Egalement déférés, deux mineurs sont soupçonnés d'avoir reçu de l'argent de l'assaillant en échange de renseignements sur la victime.
Enfin, trois amis de l'assaillant, qui s'étaient livrés spontanément au commissariat d'Evreux vendredi soir, doivent eux aussi être présentés à un juge.
L'un d'entre eux est soupçonné d'avoir convoyé l'assaillant, tandis qu'un autre est suspecté de l'avoir accompagné lors de l'achat d'une arme qui a servi lors de son attentat.
Les gardes à vue de neuf autres personnes ont en revanche été levées mardi soir, sans qu'elles fassent l'objet de poursuites à ce stade.
Parmi ces personnes figurent trois collégiens, les parents, le grand-père et le petit frère du meurtrier, mais aussi la compagne de M. Sefrioui ainsi qu'un homme déjà condamné pour terrorisme et qui a été en contact avec l'assaillant.
Le parquet antiterroriste doit tenir une conférence de presse à 14H30 mercredi à Paris.