Donner du temps au débat
À deux reprises, la conseillère municipale d'opposition Laurence Croizier (centre droit) avait alerté la majorité sur l'absence d'une délibération consacrée à la Zones à Faibles Émissions, dans l'ordre du jour du conseil municipal du 27 janvier (lire ici). Une décision (ou un oubli ?) qui avait de quoi étonner. Il est en effet indispensable que les élus lyonnais se prononcent sur la ZFE avant le 22 février. C'est le cas d'ailleurs pour les 59 communes de la Métropole, qui doit elle-même délibérer le 14 mars prochain.
"On sait à quel point le sujet est complexe, puisqu'on doit articuler des éléments techniques avec une équité sociale que tout le monde sait absolument nécessaire", a réagi le maire de Lyon. "On a souhaité donner à ce sujet la visibilité appropriée."
D'où un conseil municipal dédié, qui permettra à tous les groupes du conseil municipal de s'exprimer. "Nous assumons de prendre le temps, de pouvoir écouter tout le monde. D'ailleurs je me réjouis qu'à l'occasion de ce conseil municipal, les temps de parole qui ont été demandés par les différents groupes de la majorité et de l'opposition sont conséquents. C'est dire que quand on a le temps de se préparer, on a des choses à dire", a affirmé l'élu.
Pour rappel, la ZFE prévoit d'interdire les véhicules particuliers ayant une vignette Crit'Air 5 ou non classés à partir du 1er septembre 2022. Les débats du jour promettent d'être vifs. Les élus pourront aussi bien évoquer le périmètre de la ZFE amené à évoluer, que les aides proposées aux automobilistes ainsi que les éventuelles dérogations.






