Elle invoquait notamment des "pressions" qui auraient été exercées sur les électeurs le jour de l'élection par des partisans de M. Boudjellaba.
"Injustice"
Le tribunal lui a donné raison en estimant que les agissements mis en cause, attestés par les présidents de deux bureaux de vote, "doivent être regardés comme ayant altéré la sincérité du scrutin".
M. Boudjellaba s'est dit "frappé par une injustice" dans un message diffusé mardi soir sur sa page Facebook. Selon son avocat, Me Étienne Tête, il va faire appel de ce jugement "surréaliste" devant le Conseil d'État, procédure qui lui permet de rester en place.
"Si notre système judiciaire prévoit la possibilité de faire appel d'une décision, c'est parce que les juges peuvent se tromper. Je suis à ce titre surpris de découvrir dans le jugement du tribunal l'existence supposée d'attestations, alors que celles-ci ne m'ont jamais été communiquées, allant ainsi à l'encontre d'un principe clé de notre justice: le contradictoire", a encore commenté M. Boudjellaba.
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