"La Russie n'est pas agressée, elle est l'agresseur"
"C'est seul et de manière délibérée que le président Poutine a choisi la guerre. Cette guerre n'est pas un conflit entre l'OTAN et la Russie. Il n'y a pas de troupe, ni de base de l'OTAN en Ukraine. La Russie n'est pas agressée, elle est l'agresseur."
"Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie"
"Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Nous savons ce qui nous lie à ce grand peuple qui a tant sacrifié durant la Seconde Guerre mondiale pour sauver l'Europe de l'abîme. Nous sommes aux côtés des Russes qui ont le courage de défendre la paix. Si j'échange avec le président Zelensky, j'ai aussi choisi de rester en contact avec Vladimir Poutine pour chercher à le convaincre de renoncer aux armes, aider dans les pourparlers, mais aussi prévenir la contagion et l'élargissement du conflit."
"Des changements profonds s'annoncent"
"L'équilibre est bouleversé par cette guerre. Des changements profonds s'annoncent dans les mois qui viennent. L'Europe sera bousculée. Des milliers de réfugiés ukrainiens seront accueillis sur le continent. La France prendra sa part. Je voudrais remercier nos villes et nos villages qui sont mobilisés. Nous nous organisons et prendrons soin de ceux qui rejoignent nos sols."
"Notre croissance sera affectée"
"Notre croissance, aujourd'hui au plus haut, sera immanquablement affectée. Le renchérissement du prix du pétrole, du gaz et des matières premières aura des conséquences sur notre pouvoir d'achat : le plein d'essence, la facture de chauffage... Le coût de certains produits risque de considérablement s'alourdir... Une seule boussole : vous protéger. Avec la recherche de nouveaux fournisseurs et de débouchés commerciaux, nous offrirons une réponse adaptée face à l'augmentation des prix. J'ai demandé au Premier ministre d'élaborer un plan de résilience économique et sociale pour répondre à toutes ces difficultés."
"La guerre en Europe n'appartient plus à nos livres d'histoire"
"Cette guerre est le signal d'un changement d'époque. La guerre en Europe n'appartient plus à nos livres d'histoire, elle est là sous nos yeux. La démocratie n'est plus considérée comme un régime incontestable, elle est remise en cause, sous nos yeux. La liberté de nos enfants n'est plus un acquis. À ce retour brutal du tragique dans l'histoire, nous nous devons de répondre par des décisions historiques. Nous ne pouvons pas dépendre des autres pour nous défendre. Notre pays amplifiera donc l'investissement dans sa défense. Notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape."






