"Pas un centime"
Le parquet espagnol a annoncé lundi avoir demandé la réouverture de l'enquête sur la greffe du foie dont a bénéficié le footballeur Éric Abidal, à l'époque défenseur du FC Barcelone, après la publication d'informations sur un éventuel trafic d'organes.
Cette décision intervient alors que l'organisation espagnole chargée du don d'organes (ONT) avait déclaré mi-juillet la greffe d'Abidal "conforme à la loi".
Cousin assez éloigné du joueur, Gérard Armand, revient sur la façon dont il a été contacté pour ce don.
"Simplement par l'épouse d'Éric. Après son opération en 2011 d'une tumeur du foie, la maladie est assez rapidement réapparue. La seule solution d'après les médecins d'après ce que l'on m'a dit, c'était de procéder à une greffe", explique-t-il.
Ensuite, ce donneur qui n'avait croisé le joueur que dans des réunions de famille et ne l'a pas revu beaucoup après, a passé moult tests psychologique et de compatibilité. Puis l'opération a été réalisée.
L'ex-président du Barça avait évoqué un achat illégal de foie
Mais, avec la naissance ds la polémique, "à force de lire les magouilles" sur le "trafic", il s'est demandé "si on ne l'avait pas ouvert pour rien". Aussi a-t-il fait faire une échographie. Et d'être certain maintenant qu'on lui a "bien prélevé le lobe droit de (s)on foie".
Pour Gérard Armand, qui a déménagé de Lyon à Toulouse, il est important de souligner que cette opération ne lui rien a rapporté: "Je travaille pour le même groupe. J'effectue des rotations en trois/huit. Je roule toujours en 406 et pour être très transparent, j'ai même des soucis financiers que j'ai réglés avec ma femme et mon banquier".
Quant à l'enquête ouverte par le parquet de Barcelone sur la greffe, le donneur se dit prêt à collaborer. "Je répondrai à toutes les questions. Je n'ai rien à cacher. Je veux simplement qu'on me laisse tranquille".
(AFP)






