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CLERMONT-FERRAND : DES SUSPICIONS DE HARCÈLEMENT AU COEUR DE L'AGRESSION À ALBERT CAMUS

Mardi 18 Février - 06:00

Actualité


Le collège Albert-Camus de Clermont-Ferrand - © Google Street View
La jeune fille de 13 ans, qui a porté un coup de cutter à une autre élève du collège, serait victime de harcèlement.


L'agression aux abords du collège Albert Camus à Clermont-Ferrand ce vendredi 14 février est une affaire plus compliquée qu'il n'y paraît. Selon l'entourage de la jeune fille responsable, cette dernière était harcelée depuis 3 semaines, avec une amie. C'est d'ailleurs pour défendre cette copine qu'elle aurait porté le coup de cutter.

L'une des raisons de ce harcèlement serait son handicap : la jeune collégienne a été diagnostiquée autiste asperger il y a un an et demi. "Ce harcèlement a conduit a un fait grave de défense, non maîtrisé et même non compris par cette jeune fille puisqu'elle n'a pas vraiment encore réalisé la gravité", explique Eléonore Périse, présidente de l'association Handi-Cap' vers le droit à l'école qui accompagne la famille depuis 2 ans.

Éléonore Périse condamne cette agression. Pour elle, cet acte "aurait pu être bien plus dramatique". Car la jeune fille, dans les trois semaines précédant l'agression -durée supposée de cet harcèlement- a fugué et fait une tentative de suicide. "Elle s'est ouvert au niveau du bras, il a fallu l'amener aux urgences, la faire recoudre. Les parents ont demandé une hospitalisation qui n'a pas été entendue. Donc, elle est rentrée chez elle", raconte Éléonore Périse. Elle a d'ailleurs été de nouveau hospitalisée pour des mutilations dans la nuit de ce dimanche 16 février.

Une plainte sera déposée


Une attitude de l'hôpital qui ne passe pas auprès des parents et de l'association. "On pense que tout ceci aurait pu être évité", déplore la présidente de Handi-Cap' vers le droit à l'école. La famille va portter plainte contre le CHU, le Rectorat, mais aussi les responsables du harcèlement, dont la victime de l'agression.

"La maman a alerté depuis plusieurs semaines que quelque chose de grave se passait avec sa fille, sans qu'elle ne sache quoi", détaille Éléonore. Des propos qu'elle tenait à l'établissement jusqu'à la veille de l'agression.

Le procureur de la République de Clermont-Ferrand a confirmé que la question du harcèlement était effectivement étudiée dans le cadre de l'enquête sur l'agression.