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CHEZ LES GILETS JAUNES DE LA RÉGION, LE GRAND DÉBAT NATIONAL N'A PAS VRAIMENT LA COTE

Vendredi 11 Janvier - 05:50

Actualité


Les gilets jaunes mobilisés depuis le 17 novembre. - © DR
Avant le neuvième acte des Gilets jaunes ce samedi 12 janvier, le gouvernement a annoncé cette semaine le lancement d'un grand débat national censé calmer la crise. Une idée accueillie sans réel enthousiasme par les manifestants.


Si le flou demeure encore sur la mise en oeuvre du grand débat national, du côté des Gilets jaunes, il ne déchaîne pas les foules. C.J. est l'un des portes-parole de Genay (Rhône). Pour lui "le principe du débat intéresse les Gilets jaunes", mais à la condition que "le gouvernement entende ce que tout le peuple français, et pas seulement les Gilets jaunes, a à lui dire".

Même son de cloche dans la Loire, où Cyril, membre du collectif des Gilets jaunes du Pays du Gier n'y voit "pas une mauvaise idée dans le fond, mais une idée qui arrive trop tard". Des propos qui font échos à ceux de son homologue rhôdanien : "si le gouvernement nous écoutait, il y a belle lurette que ça aurait été fait. Rien n'empêchait Emmanuel Macron de s'emparer du problème dès le début du quinquennat, et de demander à ce que les problématiques remontent mais on voit bien qu'il n'en fait qu'à sa tête".

Une classe politique qui ne convainc plus


Selon C.J., comme il se fait appeler dans son groupe de Genay, pour que ce grand débat national fonctionne, "il faut l'appui de tous les maires sinon il est voué à l'échec. Et on a vu que déjà des maires ont annoncé qu'ils n'y participeraient pas", lance-t-il. Dans la Loire, c'est une députée qui aurait assuré aux manifestants qu'elle "ferait tout pour mener à bien les décisions du gouvernement", rapporte Cyril.

Des maires au président de la République, c'est dans l'ensemble de la classe politique que de nombreux Gilets jaunes ne croient plus aujourd'hui. Ils demandent que "les gens aient une place active dans les décisions qui sont prises au niveau départemental, régional et national".

"Emmanuel Macron a ouvert la boîte de Pandore et son tort c'est de ne pas l'avoir refermée. Mais, c'est 30 à 40 années de politique qui sont dénoncées", résume le ligérien. Bien décidé à aller jusqu'au bout, il prévient : "tant qu'on n'obtiendra pas, on ne rentrera pas". Avant de conclure, qu'à "un moment donné, Macron devra comprendre que ce sera soit lui, soit nous".