Deux jours après, c'est Gérard Collomb lui-même qui change sa position. Sans annoncer un abandon total du projet, l'ancien Ministre de l'Intérieur avoue que "le bouclage du périphérique ne peut plus être une réalisation envisageable en l'état, même si ses finalités demeurent pertinentes", en mettant en avant la nouvelle donne pour les finances locales de la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19.
"La priorité est le renforcement des transports en commun"
Le maire de Lyon est l'un des signataires, à côté d'autres élus locaux qui lui sont proches, d'un communiqué intitulé "bouclage du périphérique: un projet à revoir mais des finalités qui demeurent".
Gérard Collomb était le seul responsable à assumer totalement la réalisation de ce bouclage du tronçon sud-ouest du périphérique. La droite était favorable à ce vieux serpent de mer, sous réserve d'ajustements, alors que les écologistes en faisaient un casus belli. Initialement favorable son projet, son ancien dauphin devenu rival pour la présidence de la métropole David Kimelfeld s'en était distancié.
"La priorité aujourd'hui pour notre métropole, c'est donc le renforcement des transports en commun", relève Gérard Collomb, disant vouloir "reposer le débat dans d'autres termes" lorsque de nouveaux modes de transports se seront développés.
À l'issue du premier tour des élections de mars, le maire de Lyon et ses fidèles s'étaient retrouvés en grande difficulté, les écologistes arrivant en tête à Lyon et dans nombre de circonscriptions métropolitaines.
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