Quelque temps plus tard, la jeune femme de 38 ans a tenté de devenir enseignante. L'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) de Mâcon chargé de la formation des enseignants a constaté "des documents faux et des diplômes usurpés" dans le dossier de la candidature de la suspecte. Cette dernière candidatait sous un faux nom. Le parquet de Dijon indique que l'université a porté plainte.
Selon Le Progrès, elle serait ensuite devenue, pour quelques jours, enseignante dans le Rhône, dans une école de Taponnas. Elle aurait réussi à se faire embaucher comme remplaçante contractuelle en cette rentrée 2022. Le pot aux roses a été découvert et elle a été mise à pied ce vendredi 23 septembre. La fausse enseignante n'a pas encore été jugée pour les faits qui lui sont reprochés.
Les syndicats s'indignent
Dans un communiqué publié ce jeudi, le syndicat SNUDI-FO déplore le manque de vigilance de l'Académie et l'emploi de contractuels. Selon eux "le recteur recrute des usurpatrices en série pour faire classe, plusieurs dizaines de candidats aux concours de professeurs des écoles inscrits sur les listes complémentaires demandent à être recrutés sous statut pour pouvoir enseigner."