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[VIDEO] AIN : L'HOMME SUSPECTÉ D'AVOIR TUÉ MURIEL ROCHE RECONNAIT LES FAITS

Vendredi 29 Janvier - 10:52

Faits divers


Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode. - © Radio SCOOP
Le procureur de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode, a donné ce jeudi soir des précisions dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Muriel Roche.


C'est peut-être le premier tournant d'une affaire qui a débuté fin octobre par la découverte du corps de Muriel Roche, 52 ans, dans un bois de Salavre, au nord de l'Ain.

Un suspect a été interpellé ce mardi sur son lieu de travail, a annoncé ce jeudi soir le procureur de la République de Bourg-en-Bresse. Il a reconnu son implication dans le meurtre de Muriel Roche lors de sa garde à vue mais n'a donné aucune explication. De plus, il a déclaré n'avoir jamais vu la victime qu'il ne connaissait d'ailleurs pas.

Mis en examen pour "homicide volontaire", il a été placé en détention provisoire.

Le suspect mis en cause dans une affaire de menaces de mort il y quelques années


En garde à vue, le jeune homme a donné quelques détails sur le déroulé des faits. Selon lui, il a frappé Muriel Roche avec des bouts de bois et lui a aussi donné un coupe de couteau. Il a aussi reconnu avoir dissimulé le corps de la quinquagénaire.

Le suspect a pu être identifié "grâce aux prélèvements ADN qui ont pu être effectués sur la scène de crime et sur les vêtements de la victime", a indiqué Christophe Rode, procureur de la République de Bourg-en-Bresse.

"Il est âgé d'une trentaine d'années, célibataire et originaire de la région. Il connaissait bien l'endroit où a été tuée Muriel Roche puisqu'il avait l'habitude de s'y promener", notamment pour aller à la cueillette aux champignons, a précisé le procureur.



Par ailleurs, il était fiché depuis quelques années dans une affaire de menaces de mort qui n'avait pas donné lieu à des suites judiciaires.

Au cours de l'enquête, "500 personnes ont été entendues", a enfin précisé le procureur qui a félicité le travail de la Police Technique et Scientifique. Une quinzaine de gendarmes ont travaillé en continu sur cette affaire et près de 300 prélèvements ont été réalisés.

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