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AIN : UN BOUTON CONNECTÉ POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES

Lundi 28 Décembre - 05:06

Actualité


Bouton connecté Monsherif - © Facebook Monsherif
Dans l'Ain, une dizaine de femmes victimes expérimentent actuellement ce bouton connecté, mis à leur disposition par l'Avema, l'association d'aides aux victimes. Objectif : les rassurer et peut-être leur sauver la vie.


Ce bouton connecté permet aux femmes qui subissent des violences conjugales de prévenir, par simples pressions, cinq personnes enregistrées préalablement dans l'application associée au téléphone. Ces personnes reçoivent un SOS par SMS, et peuvent intervenir ou appeler les gendarmes. Ce bouton, très discret, est relié au smartphone de la victime via Bluetooth.

Un bouton connecté qui peut sauver des vies


"Ce bouton correspond à un mode de réassurance qu'on peut proposer à ces femmes victimes de violences conjugales", explique Jean-Pascal Thomasset, le directeur de l'Avema, l'association d'aide aux victimes dans l'Ain.

"Un clic, la personne est géolocalisée et émet un signal d'alerte. Deux clics, elle peut enregistrer ce qui est en train de se dire, si elle est victime de violences ou de menaces de mort ou de choses qu'on peut faire jouer en justice. Trois clics, c'est une alarme qui retentit et qui peut mettre en fuite l'agresseur supposé", poursuit-il.

"On pense que cette innovation technologique peut rendre de vrais services, et même sauver des vies", conclut le directeur de l'Avema.

Ce bouton connecté est développé par une start-up de Montpellier et se nomme monshérif.



Un appel aux dons


L'Avema ne dispose que de dix boutons, tous en fonction, mais les besoins sont plus grands.

Elle lance donc un appel à financement, aux particuliers ou aux entreprises. Le bouton coute 49 €. Vous recevrez ensuite un reçu de la part de l'Avema, déductible de 30% de vos impôts. Le bouton, qui portera votre prénom, sera ensuite remis à une femme victime suivie par l'Avema.

Adresse : AVEMA 1 rue de la bibliothèque 01000 Bourg-en-Bresse





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