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Affaire Mila : pas de "provocation à la haine raciale"

Jeudi 30 Janvier - 09:54

Actualité


Mila - © DR
Le parquet de Vienne a classé "sans suite" les accusations de "provocation à la haine" à l'encontre de la jeune iséroise Mila.


Mila, une adolescente de 16 ans, a dû être déscolarisée après avoir été menacée de mort sur les réseaux sociaux, suite à des propos hostiles à l'islam diffusés sur Instagram.

Dans cette affaire, deux enquêtes ont été ouvertes : l'une pour les menaces de mort, et une autre, pour "provocation à la haine", pour les propos de la jeune fille. Dans ce 2e volet, le procureur de la République de Vienne vient d'annoncer dans un communiqué que Mila ne serait pas poursuivie.

"Les investigations conduites aux fins d'exploitation des propos diffusés, d'analyse de leur dimension contextuelle, de la personnalité de leur auteure et des finalités poursuivies, n'ont révélé aucun élément de nature à caractériser cette infraction pénale", selon le procureur.

Il ajoute que l'enquête "a démontré que les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d'exprimer une opinion personnelle à l'égard d'une religion, sans volonté d'exhorter à la haine ou à la violence".

La première enquête sur les menaces continue


L'enquête sur les menaces de mort reçues par la jeune adolescente continue, pour identifier et poursuivre les auteurs.

L'avocat de Mila, Maître Richard Malka, affirme de son côté que la jeune fille est toujours déscolarisée. À ce jour, aucun établissement scolaire ne serait capable d'assurer sa sécurité, selon lui.

La ministre de la justice s'en mêle et s'emmêle


Nicole Belloubet est la cible des critiques, après s'être immiscée dans cette affaire judiciaire en cours. La Garde des Sceaux a affirmé que les propos de Mila étaient bien "une atteinte à la liberté de conscience"… Elle est invitée à réviser ses cours de droit, par des politiques de droite et de gauche, qui l'accusent de rétablir "le délit de blasphème".

La ministre de la Justice a plaidé la "maladresse", et a finalement défendu le "droit de critiquer une religion".