À l'époque, sa famille multiplie les recherches, qui ne donnent rien.
En 2008, ses proches déposent une plainte pour disparition inquiétante, là aussi sans succès. Jusqu'à ce coup de théâtre en mars 2015.
Dépôt de plainte égarée, délai de prescription dépassé
Une femme dénonce son compagnon, qui lui avait avoué avoir tué un homme avec son père, avant de cacher le corps dans une cave et finalement de l'enterrer dans un bois à Theizé.
Un an plus tard, en juin 2016, le corps de Mohamed Abdelhadi est retrouvé.
Le père et ses deux fils sont mis en examen pour meurtre et complicité. Le père, qui a reconnu les faits, est écroué.
Sauf qu'entre temps, la fameuse plainte pour disparition inquiétante, déposée en 2008, a été égarée par la justice. Impossible de remettre la main dessus.
Sans cette pièce, et le crime remontant à fin 2001, le délai de prescription de 10 ans était donc dépassé depuis le 1er janvier 2012.
Les suspects, qui ont pourtant tout avoué, ne seront donc pas poursuivis.
La famille de la victime dénonce un déni de justice.
Une action en responsabilité contre l'Etat pourrait être engagée; tout comme un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
