Une peine plus lourde qu'en première instance
Il devra par ailleurs verser 4000 euros de dommages et intérêts à la victime pour préjudice moral et 2000 euros au conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Contrairement aux réquisitions, l'élu ligérien ne sera pas inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infraction sexuelles ou violentes.
Pour rappel, Marc Petit avait écopé d'une peine d'un mois de prison avec sursis lors de son procès en première instance qui s'est tenu le 14 février 2019.
"C'est une satisfaction car il y a une reconnaissance de culpabilité", confie à Radio Scoop, Maître Anne Paccard, l'avocate de la victime. "La peine était peut-être un peu clémente en première instance. Là, je pense que le tribunal a pris en compte l'attitude de l'auteur des faits et le déni de la parole de la victime pendant 3 ans".
En revanche, pour Marc Petit, c'est la douche froide. Le maire de Firminy nous a confié "être abasourdi", ajoutant qu'il était "persuadé d'être totalement relaxé". Il devrait communiquer un peu plus sur le sujet en fin d'après-midi.